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Aaron Gaborieau rêve en grand
Quitter le cocon familial dès l’âge de 14 ans, ce n’est pas commun. Mais le faire pour intégrer le pôle France dans son sport, ça l’est encore moins ! Aaron Gaborieau fait pourtant sa rentrée à Wattignies, dans le Nord, là où sont réunis les meilleurs Français de hockey sur gazon. Repéré lors du championnat interligues, en octobre 2024, il a appris en mars qu’il faisait partie des seize jeunes retenus pour intégrer le pôle France.
« J’ai tout donné pour y accéder, c’était mon objectif de cette année », se réjouit-il.
Le Tours Hockey Club peut s’enorgueillir d’envoyer à Wattignies un jeune joueur pour la seconde année de suite, après Salomé Gomes l’an dernier. Aaron Gaborieau a voulu l’imiter, il y est parvenu. Là-bas, il espère progresser à vitesse grand V. « Il y a beaucoup plus d’entraînements, au moins un par jour, parfois deux. On a des cours le matin, et du hockey l’après-midi », raconte le jeune espoir. Installé en internat à côté du pôle, et fan de la salle autant que du gazon, il a bien sûr quitté le terrain synthétique de la Vallée du Cher, il a pris la crosse dès l’âge de 4 ans, dans le sillage de son papa qui jouait déjà et qui l’a tout de suite adoré ce sport : « C’est un jeu atypique, et puis j’aime l’esprit d’équipe, la cohésion... Au hockey, tu ne peux pas tout faire tout seul. » Et très vite, il a eu l’esprit compétitif, dans le bon sens comme dans le mauvais sens », en rigole son père, Sébastien.
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L’équipe de France U16 dans le viseur
Aaron Gaborieau ne se pose ainsi pas de limites. Son ambition à terme : « aller en équipe de France ! J’aimerais faire le tournoi des 4 nations U16 la saison prochaine. » Il a déjà participé à un stage national U14 en juin, avec trente-cinq autres jeunes prometteurs, sur les installations du pôle France à Wattignies. « C’était bien, on a beaucoup joué et ça a permis de se connaître aussi », apprécie le Tourangeau. Une manière de découvrir le très haut niveau, ces terrains de Wattignies où il espère désormais passer un cap cette saison.
La Nouvelle République - 27 août 2025
(Photo NR, V. G.)
Valentin Giraud
